Le village de Queige, pied de l’ascension du versant Sud (photo Alpes4ever)
Le Col de la Forclaz de Queige – 871 m – est un col situé dans le Beaufortin. Il ne faut pas le confondre avec le Col de la Forclaz (alt. 1526 m) situé en Suisse ou bien celui qui se trouve en Haute-Savoie vers le Lac d’Annecy, le Col de la Forclaz de Montmin (alt. 1150 m). C’est pourquoi on y ajoute le nom de Queige, du nom de la commune qui se trouve au Sud du col.
Ce col vous permettra de passer plus « rapidement » de la Vallée du Beaufortin (Queige) au Val d’Arly (Ugine ou l’Île) sans passer par Albertville.
Pas très haut avec 871 m, pas très long – 6,8 km maxi – mais c’est un petit costaud avec une pente minimale de 7% de moyenne pour les versants Sud et Ouest-Nord, 8% pour le versant Nord.
Pour ma part, j’ai grimpé ce col en août 2015 par le versant Ouest-Nord > Mon récit sur bosses21.com
Massif du Beaufortin
VERSANT SUD
Distance : 4,7 km
Départ : Queige (vallée du Beaufortin)
D+ : 330 m
% moyen : 7%
% maxi : 8,5% sur 1 km
VERSANT NORD
Distance : 5,6 km
Départ : Ugine (Gorges de l’Arly)
D+ : 445 m
% moyen : 8%
% maxi : 10,5% sur 700 m
VERSANT OUEST-NORD
Distance : 6,8 km
Départ : L’Île (Val d’Arly)
D+ : 481 m
% moyen : 7%
% maxi : 10,5% sur 700 m
Idris
Salut Joris,
Voici mes impressions maintenant que je l’ai monté!!
J’ai pris une variante au départ de Césarches par le col de Montessuit et le lieu dit Le Villaret. Et j’ai rejoint le versant au départ de Queige, 2 km après Queige (selon un panneau qui se trouvait à l’intersection et qui indiquait Queige à 2 km).
Le début au départ de Césarches jusqu’au col de Montessuit, les 3 premiers kilomètres sont entre 8 et 10% et le 4e kilomètre avant le col est un peu plus facile. ensuite il y a 1 km de descente avant de remonter vers la Forclaz de Queige pendant 5 km. La pente monte sur du 7 à 9% pendant 2 km puis rejoint la fin de l’ascension par Queige à 3 km du sommet sur des pentes qui restent aux alentours des 8%.
A un moment donné dans les 3 derniers kilomètres il y a un mini tunnel à passer dans lequel énormément d’eau ruisselle.
Et sinon la route est très étroite et en mauvais état quand même. Et la descente sur Ugine est quand même dangereuse. Le macadam est de très mauvaise qualité, il y a pas mal de virages en épingle et le vélo tressaute énormément… C’est surtout ça qui est pénible et qui en donne pas envie d’y retourner souvent.
Pour ce qui est des paysages, le début de la montée par Césarches se fait au milieu des arbres, puis après 2 km il y a un point de vue sympa sur Albertville, les Bauges et au loin la Chartreuse. Plus loin entre les arbres on voit le Mont Charvin qui domine Ugine.
Au sommet du col de Montessuit, il n’y a pas grand chose à voir, il y a une petite étendue de prairie.
Après dans le col de la Forclaz, depuis la petite route qui monte on se sent bien dans ce massif avec une belle vue sur la droite sur le Beaufortain. C’est une route tranquille et on a un aperçu de la grandeur de ce massif, mais c’est un petit aperçu je pense.
Au sommet de la Forclaz il n’y a rien à voir par contre dans la descente sur Ugine, la vue sur la voie expresse entre Albertville et Ugine puis plus loin sur Ugine, le Mont Charvin et les Aravis au loin, c’est sublime!!! 🙂 Mais c’est gâché par le mauvais état de la route…
claudio
depuis le passage du tour de france en 2016 la route a été refaite, et est nickel, mais la pente est tjrs aussi rude , en effet route peu large sur ugine, prudence donc .
Philippe
Ce col permet de rejoindre la route de Bissane (d’ailleurs le profil qui en est donné depuis Ugine pourrait inclure la variante en partant de l’île)
claudio
clauio vient d’y repasser côté nord ugine : encore plus raide qu’avant mais monté avé le vtc tranquillou ca va ; mal au zambes mais ca va chaud en bas et puis belle ombre dans la forête belle vue sur l’usine et la vallée d’ugine, qlq rampes raides ; les 500 derniers metres plast ou presque donc col d e 5.1 km montée moyenne 8.5 % : donc du brutal
partir tranquille ; jolie vallon au col belle descnete retour par montesuit et la voie verte
alpes4ever
Claudio n’est jamais fatigué, c’est un guerrier, bravo !