Le départ
Lundi 1er août 2022, lever à 7h. Je fais un check-up du bonhomme… pfiou, j’ai les lombaires encore bien douloureuses (voir étape 2), il n’y a pas eu de miracle cette nuit ! Mais j’ai tout de même bien dormi et côté jambes, juste de très légères courbatures, c’est toujours ça de pris sur l’état général. Le départ est prévu pour 8h30.
Cela me laisse le temps d’envoyer mon programme de la journée à mon fil Whatsapp, de me faire une petite toilette, d’appliquer soigneusement la crème Dexpanthénol sur les parties « sensibles » (voir page intro), d’enfiler ma tenue du jour, de préparer mes bidons avec la poudre « Isotonic » et mes petites rations du jour (barres céréales et pâtes de fruits) et enfin de faire mon bagage. Un petit cérémonial que je suivrais les étapes suivantes. Je descends ensuite au rez-de-chaussée pour prendre un copieux petit-déjeuner.
Tout en avalant une délicieuse tartine beurre/miel, je pense au programme de l’étape du jour qui est moins intense que la veille avec seulement 2 ascensions… mais la première est un sacré morceau et pas le moindre : c’est le Col de l’Iseran, toit de cette Route des Grandes Alpes avec ses 2764 m d’altitude ! Ne pas se fier à ses 5% de moyenne qui laisse penser que ça va être facile, c’est un monstre Mesdames et Messieurs : depuis Bourg-Saint-Maurice, c’est une longue, très longue ascension de 46,7 km et avec plus de 2000 m de dénivelé positif !
Pour cette étape qui passera de la Tarentaise à la Maurienne – toujours en Savoie -, j’ai choisi de suivre le parcours V2 qui suit en grande partie le tracé de la Route des Grandes Alpes avec donc le Col de l’Iseran mais au lieu de conclure à Modane, le final se fera par une ultime ascension à Aussois.