Le Col du Banchet – 590 m – est discrètement situé dans la partie la plus au Sud du chaînon du Mont Tournier qui présente l’aspect d’un mur infranchissable (l’A43 qui passe à quelques hectomètres, n’a pas trouvé d’autre moyen que de le franchir par le long Tunnel de Dullin).
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Le Col de la Madone de Gorbio – 925 m – est situé sur les hauteurs de Menton. Ne pas se fier à son altitude fort modeste car les 10 variantes présentées ci-dessous partent du niveau de la mer et proposent des passages très irréguliers, assez soutenus et vous faisant même grimper plus de dénivelé que l’altitude du col avec près de 1000 m !
Le départ
Mardi 2 août 2022, levé à 7h30. Malgré mes lombaires encore bien douloureuses (voir étape 2…), j’ai passé une nuit correcte. Le corps est un peu las mais tout le reste est en état de route pour une nouvelle étape, et quelle étape !
Quasiment sans transition après avoir gravi la veille le Col de l’Iseran, plus haut col de la Route des Grandes Alpes avec ses 2764 m, il va falloir enchaîner avec le Col du Galibier, second col le plus haut avec ses 2642 m, ouf !
Je me suis vite remis de ma petite baisse de moral à la fin de la troisième étape et suis bien motivé pour une nouvelle belle journée. De plus, j’ai l’esprit un peu plus léger car je sais que le final sera très facile avec une belle descente à partir du Col du Galibier pour rallier Le Monêtier-les-Bains et pas de montée « traître » comme celle d’Aussois la veille.
Et surtout, surtout, surtout… c’est une séance de massage qui m’attend en fin d’après-midi à Monêtiers-le-Bain ! Je l’attends avec impatience en espérant qu’elle fasse du bien à mes lombaires qui ont besoin de soins et de tendresse… hi hi hi !
Par contre, ne mettons pas la charrue avant les bœufs, il y a l’énorme ascension du Col du Galibier via le Col du Télégraphe : soit près de 30 km d’ascension et 2090 m de dénivelé positif à 7% de moyenne !
C’est aussi un petit instant de vérité pour moi, même si j’ai déjà réalisé un enchaînement de 4 jours (voir mon stage Alpes4ever en juin 2019), la barre est beaucoup plus haute avec déjà 287 km depuis le départ et près de 7000 m de D+ au compteur !
Même si c’est une vérité qu’il va falloir surmonter sans trop avoir le choix ha ha ha !
Pour le parcours V2 qui suit le tracé officiel de la Route des Grandes Alpes, il est prévu 83,2 km / D+ 2076 m (données Vélorizons).
Au final, je ferais 86,3 km / D+ 2078 m.
Le départ
Lundi 1er août 2022, lever à 7h. Je fais un check-up du bonhomme… pfiou, j’ai les lombaires encore bien douloureuses (voir étape 2), il n’y a pas eu de miracle cette nuit ! Mais j’ai tout de même bien dormi et côté jambes, juste de très légères courbatures, c’est toujours ça de pris sur l’état général. Le départ est prévu pour 8h30.
Cela me laisse le temps d’envoyer mon programme de la journée à mon fil Whatsapp, de me faire une petite toilette, d’appliquer soigneusement la crème Dexpanthénol sur les parties « sensibles » (voir page intro), d’enfiler ma tenue du jour, de préparer mes bidons avec la poudre « Isotonic » et mes petites rations du jour (barres céréales et pâtes de fruits) et enfin de faire mon bagage. Un petit cérémonial que je suivrais les étapes suivantes. Je descends ensuite au rez-de-chaussée pour prendre un copieux petit-déjeuner.
Tout en avalant une délicieuse tartine beurre/miel, je pense au programme de l’étape du jour qui est moins intense que la veille avec seulement 2 ascensions… mais la première est un sacré morceau et pas le moindre : c’est le Col de l’Iseran, toit de cette Route des Grandes Alpes avec ses 2764 m d’altitude ! Ne pas se fier à ses 5% de moyenne qui laisse penser que ça va être facile, c’est un monstre Mesdames et Messieurs : depuis Bourg-Saint-Maurice, c’est une longue, très longue ascension de 46,7 km et avec plus de 2000 m de dénivelé positif !
Pour cette étape qui passera de la Tarentaise à la Maurienne – toujours en Savoie -, j’ai choisi de suivre le parcours V2 qui suit en grande partie le tracé de la Route des Grandes Alpes avec donc le Col de l’Iseran mais au lieu de conclure à Modane, le final se fera par une ultime ascension à Aussois.
Le départ
Dimanche 31 juillet 2022, lever à 7h. Je fais un check-up du bonhomme… tout va bien ! j’ai agréablement bien dormi, juste de très légères courbatures. Le départ est prévu pour 8h30.
Cela me laisse le temps d’envoyer mon programme de la journée à mon fil Whatsapp, de me faire une petite toilette, d’appliquer soigneusement la crème Dexpanthénol sur les parties « sensibles » (voir page intro), d’enfiler ma tenue du jour, de préparer mes bidons avec la poudre « Isotonic » et mes petites rations du jour (barres céréales et pâtes de fruits) et enfin de faire mon bagage. Un petit cérémonial que je suivrais les étapes suivantes. Je descends ensuite au rez-de-chaussée pour prendre le déjeuner.
Je retrouve l’ensemble des participants. On se dit tous bonjour mais chacun est un peu dans sa bulle. Normal, certains finissent de se réveiller tout en profitant d’un petit-déjeuner très copieux, un point essentiel pour bien débuter cette nouvelle journée. Chacun pense aussi au programme de l’étape du jour qui est assez intense avec pas moins de 3 ascensions et plus de 2500 m de dénivelé positif !
Pour cette étape, j’ai choisi de suivre le parcours V2 qui suit normalement le tracé de la Route des Grandes Alpes avec un enchaînement Cols des Aravis, des Saisies puis du Cormet de Roselend via le Col de Méraillet. Le parcours V3 passera par les Cols des Aravis, des Saisies puis le Cormet de Roselend via le Col du Pré. En option facultative, il est proposé le Col du Joly. Les costauds feront la V3 + le Col du Joly ! Pour l’explication des V2 et V3, se référer à la page intro.
Pour le parcours V2, il est prévu 90,4 km / D+ 2612 m (données Vélorizons).
Au final, je ferais 96,5 km / D+ 2547 m.
La Route des Grandes Alpes est un itinéraire touristique qui traverse les Alpes françaises de Thonon-les-Bains (au bord du Lac Léman) à Menton (au bord de la Mer Méditerranée).
À l’occasion de mes 50 ans, avec le concours de Lionel Terrail et Jean-Loup Tétard, associés et fondateurs de Grandes Itinérances SAS qui ont réalisé le site routesdesgrandesalpes.com et auquel j’ai mis mes contenus et ma connaissance encyclopédique de l’itinéraire à leur service, j’ai décidé de me faire un beau cadeau : la mythique traversée de la Route des Grandes Alpes.
Du samedi 30 juillet au samedi 6 août 2022, j’ai réalisé cette traversée longue de 700 km, à vélo, en 8 étapes, avec l’agence de voyage Vélorizons.
Tour à tour, les massifs des Alpes ont défilé : Aravis, Beaufortain, Vanoise, Écrins, Queyras, Mercantour, en passant par des cols mythiques : l’Iseran, le Galibier, l’Izoard, le Turini et bien d’autres…
En passant par 31 cols dont 8 à plus de 2 000 mètres d’altitude, autant vous dire que ça a souvent monté : le dénivelé positif avoisinera les 15 000 mètres !
Après 28 ans à grimper de long en large une majeure partie des cols alpins, c’était l’occasion d’enchaîner toutes ces merveilleuses montées en un voyage unique. Un défi aussi : tester l’homme et le cycliste, avec l’accumulation d’un bel effort journalier réparti sur 8 jours.
Un grand merci à mes parrains, Lionel et Jean-Loup (Grandes Itinérances), de m’avoir donné l’occasion de vivre ce fabuleux périple ! Un grand merci spécial à mon épouse Corinne qui m’a accompagné dans mon projet et qui aura participé à une logistique un peu compliquée en m’emmenant au point de départ à Thonon-les-Bains et en me rejoignant 8 jours plus tard à Cagnes-sur-Mer, non loin de Menton. Je remercie aussi ma famille et les amis qui m’ont encouragé tous les jours via le fil WhatsApp que j’avais créé pour l’occasion.
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Vous pouvez aussi passer directement au récit de la première étape !!!
Le Col de la Placette – 587 m – situé sur les premiers contreforts du Massif de la Chartreuse est un col de passage qui permet généralement de faire la liaison entre Voreppe et Saint-Laurent-du-Pont.
Situé sur les hauteurs du Mont Clergeon au Nord du Lac du Bourget, le Col du Clergeon – 979 m – a la particularité d’appartenir à un massif non alpin, en l’occurence celui du Jura mais aussi au département de la Savoie qui est affiliée naturellement aux Alpes. C’est un col confidentiel avec une voie de mauvaise qualité et surtout, il a la réputation d’être assez difficile…
Situé sur la Montagne de Cessens au Nord du Lac du Bourget, le Col du Sapenay a la particularité d’appartenir à un massif non alpin, en l’occurence celui du Jura mais aussi au département de la Savoie qui est affiliée naturellement aux Alpes. Ne pas se fier aussi à son altitude modeste – 897 m – car son ascension par ses 3 versants réserve son joli petit lot de difficultés…
Le Col de la Forclaz – 1528 m – est situé dans le Valais en Suisse. Il permet de faire la jonction entre la Suisse et la France. Il ne faut pas le confondre avec le Col de la Forclaz de Montmin (alt. 1150 m) situé en Haute-Savoie (France) ou bien avec le Col de la Forclaz de Queige (alt. 871 m) qui se trouve en Savoie (France).