Le Col de Bassachaux est l’un des premiers cols que j’ai réalisé en 2012, il y a déjà plus de 10 ans… je me suis penché dessus avec les outils de ce jour et j’ai fait quelques ajustements qui permettent d’avoir un meilleur profil pour la variante qui passe par Châtel et d’offrir pour les moins courageux, une nouvelle variante passant par le fond de la belle Vallée de la Dranse d’Abondance.
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Marie est aujourd’hui un petit village perché à 597 m d’altitude sur les contreforts de la Vallée de la Tinée, qui a gardé de nombreuses traces de son époque médiévale : une rue principale qui descend en pente douce, où l’on peut admirer des superbes façades de pierre grise, un brin austères, mais si pittoresques (source provenceweb.fr).
Malaussène est un petit village perché sur les hauteurs de la Vallée du Var à 389 m d’altitude. L’ascension est très courte avec seulement 1,6 km mais il faudra être costaud… avec un généreux 10% de moyenne ! Pour les chasseurs de cols, vous franchirez aussi à cette occasion celui du Seuil (359 m).
Le Colla di Massoins – 452 m – est un col confidentiel qui se trouve sur une route toute aussi confidentielle (D26/M26) qui relie la Vallée du Var à la Vallée de la Tinée.
Si la route d’accès, minuscule et tortueuse, taillée dans la roche rouge sang, vous donnera le vertige, il en sera de même de la situation de Roure, vieux village montagnard allongé en balcon au-dessus d’un à-pic impressionnant. Accroché à une pente abrupte, Roure étalera devant vos yeux ravis ses superbes granges et maisons de pierre rouge coiffées de toits de bardeaux ou de lauze violette, en une merveilleuse harmonie de couleurs – que vous pourrez admirer depuis le belvédère aménagé en « théâtre » qui domine le village. Sujets au vertige, s’abstenir ! (source provenceweb.fr)
Voilà un descriptif qui donne envie de réaliser cette ascension dont le point culminant ne se situe pas à Roure même (1100 m) mais un peu plus haut au parking de la Barre où l’asphalte prend fin à 1370 m. Panorama sensationnel sur la Vallée de la Tinée garanti !
Clans, bien exposé plein sud sur un large plateau d’altitude à 693 m, est l’un des jolis villages médiévaux que l’on découvre souvent dans la Vallée de la Tinée.
Bairols, perché sur une arête rocheuse à 843 m d’altitude, domine la Vallée de la Tinée. Son ascension assez corsée vous donnera l’occasion de découvrir ce beau village de type médiéval qui a failli disparaître dans les années 60 (25 habitants… aujourd’hui, un peu plus de 100 !).
Auvare, situé dans le Pays de la Roudoule, domine la Vallée du Var à 1103 m d’altitude. Son ascension vous permettra de vous hisser sur les pentes du Mont Auvare (1457 m) vers ce minuscule village (40 habitants) de caractère qui vous offrira un superbe panorama et l’occasion de vous promener dans ses petites ruelles tout en découvrant ses vieilles pierres et ses façades de maisons aux couleurs usées par le soleil.
Le Parking de la Saussaz – 2084 m – est le « 2000 » le moins connu de la Vallée de la Maurienne… Faisant face à son voisin de Galibier beaucoup plus prestigieux, il propose une ascension encore plus difficile… en aller-retour, c’est même un « aller » simple pour l’enfer ! Que ce soit depuis Saint-Martin-de-la-Porte ou Saint-Michel-de-Maurienne, c’est près de 16,5 km / 1400 m de D+ à… 8,5% de moyenne !!!
Le départ
Samedi 6 août 2022, levé à 6H45. Ça y est, le dernier jour du voyage est déjà là… autant vous dire que je me sens d’une humeur assez mélancolique !
Ç’est passé si vite… 7 jours d’affiler à faire du vélo au cœur des Alpes avec des ascensions fabuleuses… Colombière, Aravis, Saisies, Roselend, Iseran, Galibier, Izoard, Cayolle, Valberg, Saint-Martin… 628 km et 13900 m de D+, des chiffres que j’ai peine à croire par rapport à mon niveau…
Mais je n’ai pas le temps de « m’apitoyer » car aujourd’hui – outre le fait que c’est la dernière –, c’est une étape spéciale : courte avec 69,7 km mais tout de même assortie de 1292 m de D+, elle devra être réalisée en une demi-journée jusqu’à Menton avec un horaire d’arrivée prévu à midi.
Autant dire que dire que ça ne me laisse pas beaucoup de marge parce que même si je sens que j’ai encore de bonnes jambes, je pressens que j’aurais à gérer la fatigue qui commence à s’accumuler… bref, une étape qui sera à mener au pas de course et que je redoute !